"Graphisme dans l’espace public,la forme qui agit"23 ème Festival International de l’Affiche et du graphisme de ChaumontFormat : 80 x 60 cmParis 2012
Note d’intention
Le concours étudiant 2012 «graphisme dans l’espace public, la forme qui agit» m’a tout de suite évoqué un documentaire réalisé par Agnès Varda en 1980, qui m’avait beaucoup impressionné à l’adolescence quand je l’ai découvert : Mur, murs.
A Los Angeles, les murs peints murmurent. Agnès Varda tend l’oreille et la caméra pour entendre ce que les murs nous disent. Ils racontent la vie de ces outsiders, femmes, noirs, latinos qui n’ont plus que la rue pour prendre la parole et affirmer leur existence. A travers ces murmures, Agnès Varda brosse le tableau saisissant d’une Amérique profondément désenchantée, mais toujours combattante.
Mon affiche pour le concours reprend simplement les propos d’Agnès Varda évoquant son film : clair et éloquent, le texte avant tout, noir sur blanc, écrit à la première personne, la signature manuscrite de son auteur en bas à droite. La typographie choisie est à la fois classique et contemporaine, simple, élégante, mais surtout lisible sans effort. Elle doit en effet disparaître aux yeux du lecteur afin de servir le texte, s’effacer pour plus d’efficacité, pour mieux prendre le pouvoir silencieux de «l’image du texte».
C’est une réponse conceptuelle et radicale au problème posé, une affiche sans image qui ne compte finalement que sur la force de la forme typographique pour faire son effet.
J’espére qu’elle agira sur les esprits comme une fenêtre ouverte vers une réflexion sur le libre arbitre et la nécessité de la liberté d’expression.
Le concours étudiant 2012 «graphisme dans l’espace public, la forme qui agit» m’a tout de suite évoqué un documentaire réalisé par Agnès Varda en 1980, qui m’avait beaucoup impressionné à l’adolescence quand je l’ai découvert : Mur, murs.
A Los Angeles, les murs peints murmurent. Agnès Varda tend l’oreille et la caméra pour entendre ce que les murs nous disent. Ils racontent la vie de ces outsiders, femmes, noirs, latinos qui n’ont plus que la rue pour prendre la parole et affirmer leur existence. A travers ces murmures, Agnès Varda brosse le tableau saisissant d’une Amérique profondément désenchantée, mais toujours combattante.
Mon affiche pour le concours reprend simplement les propos d’Agnès Varda évoquant son film : clair et éloquent, le texte avant tout, noir sur blanc, écrit à la première personne, la signature manuscrite de son auteur en bas à droite. La typographie choisie est à la fois classique et contemporaine, simple, élégante, mais surtout lisible sans effort. Elle doit en effet disparaître aux yeux du lecteur afin de servir le texte, s’effacer pour plus d’efficacité, pour mieux prendre le pouvoir silencieux de «l’image du texte».
C’est une réponse conceptuelle et radicale au problème posé, une affiche sans image qui ne compte finalement que sur la force de la forme typographique pour faire son effet.
J’espére qu’elle agira sur les esprits comme une fenêtre ouverte vers une réflexion sur le libre arbitre et la nécessité de la liberté d’expression.
